Filières biomasse
Les bio-déchets, et principalement les résidus de brasseries et de meunerie, doivent pouvoir trouver une place dans le cycle de la matière organique qui alimente les agrosystèmes : l’épandage dans les champs et l’alimentation animale. Des tests de collecte et de valorisation sont déjà en place avec plusieurs brasseurs et agriculteurs. L’enjeu est de construire le modèle économique de ce type d’opération, d’optimiser le transport et la prise en charge et de réaliser des tests sur les impacts environnementaux (empreinte carbone – vie biologique des sols – apport nutritif en alimentation animale, etc.). Cette dimension devrait permettre d’apporter un soutien aux filières d’élevage.
Globalement, une réflexion sur la valorisation des bio-déchets (invendus de boulangerie, de magasins de légumes, marc de café, résidus alimentaires, etc.) doivent retrouver une place dans le cycle de la matière organique et construire du champ à l’assiette et de l’assiette au champ une boucle écologique et économique.
Bois-énergie – Valorisation des Rémanents
En île-de-France la biomasse issue des arbres champêtres n’est pas valorisée. Que ce soit en-bois énergie, en fourrage animale ou en litière pour l’élevage, l’arbre des champs doit pouvoir s’inscrire dans une économie agricole. Les premiers Carrefours de la Biomasse d’Île-de-France se sont tenus à Franchard en mars 2018, avec la participation d’Agrof’Île pour mettre en lumière cette ressource de proximité. En particulier, une expérience de l’exploitation durable du bocage normand pour la production de plaquette utilisée dans les collectivités publiques a été présenté par un représentant du CIVAM Les Défis Ruraux.
Dans cette dynamique Agrof’île coordonne un groupe de travail afin d’accompagner une filière locale de la biomasse issues des haies et de l’ensemble des arbres champêtre comme la conduite des trognes.