Transition agroécologique
Pour une alimentation saine produite dans des paysages résilients capable de préserver les ressources et le biodiversité pour les générations futures.
Les agriculteurs se sont progressivement éloignés de la culture de l’arbre, reléguée aux zones forestières dédiées ou à l’arboriculture fruitière. Les métiers de l’arbre se sont détournés des champs de l’agriculture. Il en ressort une nécessité de décloisonner les disciplines pour atteindre les objectifs ambitieux assignées à l’Agriculture.
Partout en France, les agriculteurs multiplient les expérimentations, de manière isolée ou en réseau. Pour l’île-de-France, il s’agit de fédérer et accompagner les agriculteurs dans leur démarche de progrès, et de structurer un travail collaboratif.
Les défis à relever sont d’abord d’ordre technique, à travers des améliorations sur les itinéraires techniques, les variétés cultivées, la gestion des adventices par des plantes, la place de l’élevage, les rotations et associations de cultures… Voir la rubrique R&D.
Mais ces défis dépassent l’échelle de la parcelle et se trouvent rapidement d’ordre organisationnel, sociétale et politique. Ils questionnent la place des fermes au sein des territoires. Qui pour acheter, manger, utiliser ces productions originales ? Les solutions sont locales, à construire avec les acteurs des territoires, par le développement de projets concrets dans le cadre de Systèmes agricoles et alimentaires territorialisés : circuits courts et longs cohabitant en complémentarité, magasins de producteurs sous forme coopérative, ateliers de transformation agricole pour augmenter la valeur ajoutée. Ces projets doivent renforcer la solidarité Ville-Campagne et enrichir les territoires. Comment faire reconnaître la plus-value des productions agroforestières vertueuses ? Agrof’Île, grâce à une équipe pluridisciplinaire, accompagne des projets agricoles de territoire dans une logique d’économie sociale et solidaire. Voir la rubrique Filières.
Enfin, un soutien politique est nécessaire pour assurer la bonne mise en oeuvre de ces transitions. Malheureusement, les politiques publiques et d’aménagement du territoire sont complexes et empilent des obligations réglementaires en matière de protection de la biodiversité et de l’environnement qui rendent parfois leur application impossible : Trames vertes et bleues – lois Paysage – Politique Agricole Commune et mesures dites « de verdissement » – Mesures agro-environnementales et climatiques – Plan National pour l’Agroécologie – Paiement des services environnementaux – compensations écologiques , etc. Au sein du Réseau CIVAM, Agrof’Île contribue aux évolutions réglementaires, notamment à travers la plateforme Pour une Autre PAC.